Il est impossible de passer à côté du Grand Théâtre à Bordeaux: il est là, au beau milieu de la place, incontournable et imposant. Idem pour la cathédrale Saint-André, qui trône à côté de son comparse, l'Hôtel de Ville. Chaque année, des milliers de touristes déambulent le long de ces monuments, l'oeil soudé à l'objectif de leur appareil photo, admiratifs devant ces chefs-d'oeuvre à la beauté indéniable.
Mais Bordeaux se résume-t-elle à ces "gros morceaux"? Qu'en est-il du reste, du Bordeaux des Bordelais, celui où les gens se promènent en regardant devant eux, sans lever la tête?
Mais qui protège les pigeons? |
Ne mérite-t-elle pas, elle aussi, notre attention? Ne possède-t-elle pas son propre charme, sa propre esthétique?
Anges purs, anges en denim |
Et comment juger cette esthétique? Existe-t-il deux poids, deux mesures? Quels outils ou théories permettent de mettre en commun ces deux mondes, l'artistique et le populaire, le touristique et le réel, le classique et le kitsch?
Je propose d'aller faire têter les puces.
ReplyDeleteJean-Yves ou pas !